Les layènes sont une confrérie musulmane basée sur le mahdisme. C’est l’une des confréries du Sénégal et est originaire de Yoff, village lébou devenu l’une des communes d’arrondissement de Dakar. Le fondateur est Seydina Limamou Laye. Il a commencé sa prédication le 24 mai 1883, à l’âge de 40 ans, se présentant comme l’imam des « Bien Guidés » ou « imamoul Mahdi ». Il a enseigné et a prêché la droiture et un culte religieux “propre et sincère”, débarrassé des traditions qu’il jugeait non conformes à l’islam.
La Tarîqah Tijâniyyah est la plus importante confrérie soufi du Sénégal. Au Sénégal, le tijanisme a pour principale ville sainte Tivaouane où élut domicile le marabout Malick Sy, décédé en 1922, qui répandit un enseignement pacifiste.Il y ‘a aussi Sokone Avec El Hadji Amadou Déme(1895-1973).
Kaolack est aussi une ville importante car étant le siège du marabout Baye Niass (1900-1975) qui répandit lui aussi un enseignement pacifiste.
Les mourides constituent l’une des confréries importantes, la plus importante confrérie soufie née en Afrique subsaharienne. Le centre religieux des mourides est Touba où se trouve l’une des plus grandes mosquées d’Afrique. Le fondateur de la confrérie est le marabout Ahmadou Bamba (1853 – 19 juillet 1927). Le pouvoir colonial français lui créa moult problèmes. Chaque année, les mourides commémorent l’exil de Bamba : c’est le Magal, célébré dans la ville sainte Touba et qui rassemble chaque année pas moins de 2 millions de pèlerins. Les mourides constituent environ 28 % de la population sénégalaise.
Les xaadir (qadiriyya), confrérie soufie la plus ancienne fondée par le mystique soufi Abd al Qadir al-Jilani au xiie siècle, aujourd’hui panislamique, atteint le Sénégal au cours du xviiie siècle. Les xaadir sont environ 6 % au Sénégal.
Le mouvement Naby Allah naît suite à l’appel du 6 mars 1977 de Mohamed Seni Gueye dit “Sangabi”. Au delà des appartenances confrériques, il vise à régénérer un Islam de paix dans la société démocratique moderne.