Les Sports

 La lutte traditionnelle

La lutte traditionnelle est un sport de combat qui met à l’épreuve deux personnes. Cette pratique n’a rien perdu de sa popularité, à travers des combats aussi brefs que spectaculaires. Ce sport est incarné par d’impressionnants champions tels que Modou lô, Balla Gaye II, Tyson, Yékini, etc… Tradition destinée à célébrer la fin des récoltes, elle est aussi destinée à mettre en valeur nos cultures sur tous les plans. Raison pour laquelle la lutte est devenue le sport national, détrônant même le football. Un combat dure quarante-cinq minutes en trois tiers de temps avec des pauses de cinq minutes. Les lutteurs combattent à mains nues et sans aucune protection. Le combat se termine dès qu’il y a une chute d’un des lutteurs. On considère qu’il y a eu une chute lorsque la tête, les fesses ou le dos du lutteur touchent le sol ou qu’il y a quatre appuis (deux mains et deux genoux) sur le sol. La victoire peut aussi être attribuée à un lutteur lorsque son adversaire ne présente plus les conditions physiques ou médicales aptes à la lutte.

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 Le football

Le football est un sport très apprécié des Sénégalais. L’expression chère du Président Poète Léopold Sédar Senghor « Joal je me rappelles », on peut l’appliquer convenablement à la génération de 2002.Le monde du football sénégalais se rappelle de ces vaillants lions de la Téranga comme on les appelle expressément. Cette génération a manqué de peu la coupe d’Afrique face au Cameroun en finale en 2002. Elle se qualifie la même année pour la phase finale de la coupe du monde de la FIFA, organisée en Corée et au Japon. L’équipe du Sénégal bat la France en match d’ouverture de la coupe du monde. Parmi les grands footballeurs sénégalais, on peut citer El-Hadji Diouf, Henri Camara, Khalilou Fadiga, Habib Beye, Tony Sylva, Mamadou Niang, Omar Daf, etc. Avec la nouvelle génération sous l’ère des joueurs comme Sadio Mané, Idrissa Gana Guèye, Cheikh Kouyaté, etc. les sénégalais ont  vécu le rêve du premier trophée continental avec la finale manquée en 2019 contre l’équipe de l’Algérie qui en sort victorieuse. Le Sénégal reste un pays de football car il produit beaucoup de joueurs qui évoluent dans des clubs renommés notamment à Liverpool, au Paris Saint Germain

Le Basketball

Le basket-ball est moins prisé que le football ou la lutte, mais reste un sport très pratiqué au Sénégal et stimulé par son équipe féminine qui a été onze fois championne d’Afrique en 22 éditions et trois fois médailles de bronze en 1970. Elle devient ainsi l’équipe la plus titrée à l’échelle du continent chez les dames. L’équipe sénégalaise n’a jamais ratée un podium des Jeux Africains depuis 1963, avec un palmarès de sept titres de championnes La joueuse sénégalaise Mame Matty Mbengue est la basketteuse la plus titrée du continent avec 8 titres et 5 titres de MVP. À noter que l’équipe sénégalaise est restée sur le podium continental depuis 1990, un record de longévité équivalent à celui de l’Angola chez les hommes. Cependant, l’équipe des hommes est bien représentée par des joueurs internationaux évoluant en NBA à l’image de Gorgui Sy DIENG et de Maleye NDOYE.

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Les loisirs

Faux lions 

L’histoire des faux lions est très liée à l’histoire culturelle du Sénégal. En effet, jadis, des chasseurs se déguisaient en animaux sauvages pour affronter les forêts. En période de chasse, certains d’entre eux peuvent être attaqués par des lions. Lorsqu’ils s’échappaient avec bravoure, ils bénéficiaient d’un « courage de lion » comparé aux autres hommes. Ces chasseurs devenaient fougueux, agressifs, accrocheurs… et seul le « Djaat » pouvait les calmer. Le « Djaat » consiste à chanter les louanges du faux lion en question. Dans un discours épique, il faut rappeler ses actes héroïques, son courage ainsi que faire les éloges de sa famille et de ses ancêtres pour bénéficier de son calme et de sa clémence. 

Dakar

La Danse sénégalaise 

Les danses en Afrique reposent sur le cercle, symbole de vie à la fois spirituelle et temporelle. Il est impossible de dissocier la danse de la musique dont les rythmes traditionnels s’appuient principalement sur des percussions. L’improvisation créatrice vient seulement du danseur et le batteur doit suivre son pas. Une des percussions traditionnelles utilisées au Sénégal est le Sabar qui se décline sous plusieurs types : le tungune, le mbengmbeng, le nder, le gorong-mbabas ou le thiol, qui forment l’ensemble des gammes de sons. La danse la plus typique du Sénégal porte le nom d’une percussion, le « Sabar ». Le sabar est souvent exécuté par les femmes qui s’élancent à tour de rôle au centre d’un cercle formé par les participants. Une autre percussion originale et populaire, le tama, se pratique avec une baguette et en solo notamment dans le mbalax.

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